Dossier d’œuvre architecture IA56001257 | Réalisé par ;
  • inventaire topographique, Saint-Barthélemy
Ferme n°1, Kermabenars (Saint-Barthélemy)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Baud - Baud
  • Commune Saint-Barthélemy
  • Lieu-dit Kermabenars
  • Cadastre 1828 E1 172  ; 1967 E1 584
  • Dénominations
    ferme
  • Appellations
    N°1
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, puits

La ferme de Kermabernas est édifiée dans la première moitié du 17e siècle. La date de 1747 gravée sur le linteau de la fenêtre ne concerne, en réalité, que l'ajout de quelques baies : deux jours et une fenêtre de comble cintrés. Le pignon ouest est remonté dans la seconde moitié du 20e siècle après s'être effondré avec les cheminées du rez-de-chaussée et de l'étage. La tôle ondulée recouvre la couverture de chaume encore en place.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 17e siècle
    • Secondaire : 2e quart 18e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 20e siècle
  • Dates
    • 1747, porte la date

Cette ferme construite en pierre de taille est couverte d'un toit en chaume recouvert de tôle, à longs pans et pignon découvert. Elle adopte le parti de l'alignement qui regroupe, ici, deux logis contemporains sous un même toit : l'un de type logis-étable à grenier à droite, l'autre massé à étage habitable à gauche. Ce dernier est desservi par un escalier droit placé contre le refend, à droite de la porte, éclairé par le jour de l'étage. Les quatre première marches sont en pierre, les suivantes en bois. Une porte de communication intérieure percée dans le mur de refend, au rez-de-chaussée, permet l'accès direct au logis-étable dont la cheminée à linteau de bois est en place. Une entrée unique, côté étable, sert aux hommes et aux bêtes. C'est également dans cette partie, dans l'angle antérieur droit, que se trouve un escalier en équerre à départ en pierre qui dessert le comble à usage de grenier. Une cloison en bois placée entre la fenêtre du logis et le jour de l'étable sépare partiellement les deux unités, à mi-profondeur de la pièce. Le mur nord est aveugle. La souche de cheminée de gauche a disparu avec l'effondrement du pignon ouest, celle du refend correspond à la salle du logis-étable mais celle de droite est fausse et n'a d'autre but que de rétablir une symétrie, absente par ailleurs de l'élévation.

  • Murs
    • granite
    • pierre de taille
  • Toits
    chaume, tôle ondulée
  • Étages
    1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon découvert
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en maçonnerie, en charpente
    • escalier dans-oeuvre : escalier en équerre en maçonnerie, en charpente
  • Typologies
    logis à fonctions multiples superposées
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Ce type de ferme est exceptionnel sur le canton. La présence d'une chambre à l'étage signale l'aisance des constructeurs. Malgré l'effondrement du pignon ouest et des cheminées qui s'y trouvaient adossées, le bâtiment a conservé sa structure intérieure et son élévation. L'usage de la chambre haute n'est pas clairement définie : ce pourrait être une chambre de réserve destinée au propriétaire de la ferme. D'autres exemples ont été identifiés sur la commune (Saint-Guen, Kercadio) et le canton de Baud.

Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2005