Les édifices repérés dans le village lors de l'enquête de 2013, mise à part l'église paroissiale
Mairie-école, 4e quart 19e siècle.
Construite, en alignement de la rue de l’Oust, à l’emplacement de l’ancien moulin à vent de Rieux encore visible sur le cadastre de 1824. Les deux bâtiments sont bâtis en moellons enduits avec entourage des baies et chaînes d’angle saillants en pierre de taille de granite calibrées. La mairie se compose d’un bâtiment de plan allongé régulier à un étage carré et trois travées symétriques ; la travée centrale en légère avancée et soulignée par des pierres de taille et surmontée d’un fronton triangulaire. Les baies du rez-de-chaussée sont ouvertes en plein cintre ; escalier dans œuvre ; toit à longs pans.
Le bâtiment central est prolongé de chaque côté par un bâtiment à un seul niveau, de plan massé, éclairé seulement par une porte surmontée d’un œil-de-bœuf, dans le mur pignon. L’école, orientée est-ouest, constituait une aile perpendiculaire au corps de la mairie et située postérieurement à elle. La salle de classe était éclairée sur ses longs côtés par trois hautes fenêtres sous comble et une porte en extrémité nord. Elle est actuellement convertie en salle communale.
Monument aux morts, vers 1920.
Au sud-ouest de l'église, il est construit en pierre de taille de granite. En forme d'obélisque surmonté d'une croix de guerre encadrée de deux pots à feu, il est gravé de l'inscription :
1914 - 1918 LA COMMUNE DE LES FOUGERETS A SES ENFANTS MORTS POUR LA FRANCE ; en-dessous, une croix et des branches de laurier et de chêne croisées. Les noms des soldats décédés sont gravés sur des plaques de marbre, sans ordre apparent, rassemblés par année de décès.
Croix de cimetière (sélection), 15e siècle.
Croix tableau à bâtière en granite ; sur socle et soubassement en moellons de schiste couvert d'une dalle monolithe de granite lui-même sur un emmarchement à trois degrés en schiste. Socle carré aux angles abattus ; fût de section circulaire ; croix latine dont la base est soulignée d'un décor godronné.
Le tableau repose sur une bague au décor cordé. Décor en haut relief sur les deux faces : Calvaire ; Vierge de pitié.
Croix monumentale (sélection), 1820.
Croix en bois, dressée sur une plate-forme rectangulaire à deux volées de six marches, séparées par une niche à statue. Le muret qui délimite la plate-forme est cantonné de quatre petits piliers amortis en pyramidions surmontés d'une boule ; deux autres semblables au sommet de l’escalier. Le soubassement de la croix est construit en pierre de taille de granite.
École primaire Notre-Dame, 1879 et 2e moitié 20e siècle.
Située au nord du bourg, l'école se compose à l’origine de deux bâtiments disposés perpendiculairement ; construits en moellons de schiste, les encadrements des baies sont en pierre de taille de schiste calibrées. Le premier bâtiment, de plan allongé régulier comporte un étage carré et trois travées symétriques ; ses murs sont enduits. Il abritait probablement une classe au rez-de-chaussée, et le logement des enseignants au premier étage.
Le second bâtiment abrite une salle de classe, en rez-de-chaussée sous comble, orientée est-ouest et qui donne sur la cour à l’ouest ; deux hautes fenêtres séparées par une porte centrale l’éclairent. Cette première salle, construite en 1879 comme l’indique la date gravée sur le linteau de la porte, fut prolongée vers le nord - peu de temps après - par une seconde salle qui ne comporte qu’une fenêtre et une porte. D’autres bâtiments sont venus s’ajouter aux premiers au cours de la seconde moitié du 20e siècle.
École primaire Saint-François de Sales, 1888.
Au 19 rue des Ardoisières, l'ancienne école primaire de garçons Saint-François de Sales, est un grand édifice perpendiculaire à la route, à quelques centaines de mètres à l’est de l’église. L’école se composait d’un bâtiment de plan allongé, auquel s’est ajouté, au nord, un bâtiment couvert en appentis ; le tout est construit en moellons de schiste avec encadrement des baies en schiste calibrées ; l'enduit a disparu.
Le linteau de la porte est porte la date 1888 surmontée d’une petite niche à statue. Le rez-de-chaussée, consacré aux classes, était ouvert sur ses deux longs murs d’une porte encadrée chacune de deux hautes fenêtres. À l’étage de comble, qui devait abriter le logement des enseignants, trois lucarnes à appui de schiste, sont disposées dans les intervalles des fenêtres, celle du milieu formant travée avec la porte ; une fenêtre est ouverte dans le pignon sud. Lors de la transformation de l’école en maison d’habitation, on a bouché la partie supérieure des fenêtres et la porte de la face postérieure ; des fenêtres plus basses ont été ouvertes à un niveau inférieur ; les fenêtres des extrémités de la face postérieure ont été transformées en porte. Au nord du bâtiment d’école, les anciennes toilettes, à trois portes et couvertes en appentis, sont encore présentes.
3, rue des Ardoisières, maison, 2e moitié 19e siècle.
Maison de plan allongé ; façade principale orientée au sud ; murs en moellons de schiste enduit (façade) ; logis à deux pièces symétriques ; lucarne passante en bois au-dessus de la porte.
4, rue des Ardoisières, maison, 2e moitié 19e siècle.
Maison de plan allongé ; façade principale orientée au nord ; logis à deux pièces symétriques ; la lucarne primitivement passante a été rehaussée ; nombreuses reprises dans la façade ; murs en moellons de schiste ; piédroits des baies en moellons de schiste, linteaux en bois.
Entre le 3 et le 5, rue des Ardoisières, vestiges de maison.
Ancienne maison de plan massé figurant sur le cadastre de 1824 (parcelle 1165) ; façade principale orientée au sud ; murs en moellons de schiste ; murs intérieurs enduits ; vestige d’une cheminée en schiste dont il ne subsiste que les piédroits et les consoles.
5, rue des Ardoisières, maison, 1676 ?
Maison de plan allongé ; façade principale orientée au nord. Les très nombreuses reprises dans la maçonnerie rendent difficile l’analyse du bâtiment ; murs en moellons de schiste ; la partie inférieure semble en place, l’étage de comble a peut-être été créé au début du 20e siècle ; la date 1676 est gravée sur la clé de l’arc surbaissé de la porte surmonté d’une niche à statuette en bois.
Sur le linteau de schiste de la fenêtre, inscription gravée incomplète et difficile à déchiffrer : M : VI : [--] P-I 26 (?). On a tenté de créer un ensemble visuel avec la maison du n°7.
10, rue des Ardoisières, maison, 1935.
Maison de plan allongé construite en 1935 (renseignement oral) ; façade principale orientée au sud, sur le jardin ; murs en moellons de schiste, encadrement des baies en pierre de taille de schiste calibrées ; logis à deux pièces symétriques ; rez-de-chaussée surélevé sur un sous-sol éclairé sur la rue par un jour horizontal et une porte basse ; en façade principale, porte surmontée d’une lucarne passante avec niche à statuette.
12, rue des Ardoisières, maison, 1955.
Maison de plan allongé de type ternaire, construite en 1955, « la dernière construite en pierre » (renseignement oral) ; façade principale orientée au sud, sur le jardin ; murs en moellons équarris de schiste, encadrement des baies en pierre de taille de schiste, appuis et linteaux en ciment ; étage de comble éclairé, sur le jardin par trois fenêtres forment travée avec les baies inférieures ; sur le cadastre de 1824 figure à cet endroit un bâtiment avec tour d'escalier demi-hors œuvre, en façade sur rue.
13, rue des Ardoisières, maison, 1899.
Maison de plan allongé de type ternaire construite en 1899 ; façade principale orientée au sud précédée d’une cour sur laquelle donne une grange ; murs en moellons de schiste enduits, corniche en quart de rond et encadrement des baies en pierre de taille de granite calibrées ; étage carré éclairé par trois fenêtres forment travée avec les baies inférieures ; au-dessus de la porte centrale, une lucarne en granite à fronton triangulaire gravé de la date 1899 ; l’appentis postérieur est plus tardif.
Rue des Ardoisières, croix de chemin (sélection),1871.
Croix palis sur soubassement rectangulaire maçonné couvert d'une dalle de schiste ; fût de section rectangulaire à empattement ; branches échancrées ; à la croisée, cœur gravé surmonté de la date 1871 .
1, rue de la Châtaigneraie, ancienne ferme, 18e siècle.
Ancien logis-étable à deux portes, orienté est-ouest ; murs en moellons de schiste, linteaux de bois, appuis des fenêtres en plaque de schiste ; au-dessus de la fenêtre du logis grande croix en enduit ; cheminée en bois ; ajout d’une nouvelle étable dans les mêmes matériaux, à une date indéterminée du 19e siècle, puis d’une soue à trois loges, perpendiculaire à la seconde étable ; dans la cour, puits couvert en dalles de schiste.
2, place de l’Église, maison, limite 17e-18e siècles.
Petite maison d’angle de plan massé ; façade principale orientée au nord ; murs en moellons enduits ; maison à une pièce par niveau ; grande cheminée au rez-de-chaussée, dont les consoles dépassent du mur-pignon contre lequel doit s’appuyer également une cheminée au 1er étage, si l’on en juge par les dimensions de la souche.
4, place de l’Église, maison, limite 18e-19e siècles, puis 20e siècle.
Maison de plan allongé présentant un pignon sur la place ; elle ne formait qu’une seule parcelle avec la maison d’angle précédente sur le cadastre de 1824 ; logis à un étage carré et un étage de comble, construit en moellon de schiste, entourage des baies en briques de couleurs alternées, linteaux et appuis en ciment. Les ouvertures ont été agrandies au 20e siècle.
6, place de l’Église, maison, limite 18e-19e siècles, puis 20e siècle.
Maison de plan allongé, façade principale orientée au nord ; sur le cadastre de 1824, elle ne formait, avec la maison n°8, qu’une seule parcelle allongée avec une excroissance carrée sur la place, à chaque extrémité, qui ont disparu ; logis construit en moellon de schiste enduit, entourage des baies en briques et linteaux en granite ; étage carré à trois travées (2 portes au rez-de-chaussée) ; comble à deux lucarnes de bois disposées dans l’intervalle des travées.
10, place de l’Église, maison, 1ère moitié 20e siècle.
Maison de type ternaire, de plan allongé, façade principale orientée au nord ; murs en moellons enduits, chaînes d’angle en pierre de taille de schiste ; les encadrements des baies en arc surbaissé sont en brique sauf les appuis des fenêtres, les clés d’arc et les pierres d’angle des arcs en pierre de taille de schiste calibrées ; étage carré dont les deux fenêtres forment travée avec les ouvertures du rez-de-chaussée ; au-dessus de la porte, une lucarne, brique et schiste.
1, rue des Ifs, ancienne ferme ( ?) aujourd’hui maison.
Maison de plan allongé composée de deux logis juxtaposés, orientée sud-est/nord-ouest ; murs en moellons de schiste autrefois enduit, encadrement des baies en pierre de taille de schiste calibrées, linteau souligné d’une rangée de briques ; étage carré à quatre fenêtres formant travée avec les ouvertures du rez-de-chaussée dont les porte et fenêtre de droite ont été inversées ; long appentis postérieur aux logis, qui englobe peut-être la tour d’escalier visible sur le cadastre de 1824 ; dans le prolongement du logis, au sud-ouest, grange ou charreterie surmontée d’un grenier (18e siècle ?), aux ouvertures à linteau de bois ; la reprise dans le mur indique une reconstruction du logis qui a pu avoir lieu à la fin du 19e siècle.
1, rue de l’Oust, maison, 1910.
Maison de plan allongé composée de deux logis séquentiels, orientée est-ouest ; murs en moellon de schiste, encadrement des baies en pierre de taille de schiste calibrées et brique alternées ; étage carré dont les trois fenêtres sont situées dans l'intervalle des ouvertures du rez-de-chaussée ; au-dessus de la fenêtre supérieure centrale, une ardoise sur laquelle est peinte une croix et la date 1910. À une date postérieure mais peu éloignée, ajout au sud d’un bâtiment en rez-de-chaussée et comble qui respecte l’apparence du précédent ; une porte, une fenêtre en façade sur rue, deux fenêtres dans le mur-pignon.
8, rue de l’Oust, maison,1er quart 20e siècle.
Maison de type ternaire, de plan allongé, orientée est-ouest ; murs en moellon de schiste enduits, encadrement des baies et chaînes d’angle en pierre de taille de schiste calibrées ; sous-sol auquel on accède par le mur-pignon ; étage carré dont les trois fenêtres forment travée avec les ouvertures du rez-de-chaussée ; au-dessus de la fenêtre supérieure centrale, lucarne de bois. Au début du 20e siècle, cet édifice était un hôtel-restaurant ; on a agrandi les deux fenêtres du rez-de-chaussée et supprimé leur encadrement de schiste.
4, rue Sainte-Anne / rue des Ardoisières, maison, limite 19e-20e siècles.
Maison d’angle de plan allongé à pan coupé ; façade principale orientée à l’ouest ; murs en moellons de schiste, encadrement des baies en pierre de taille de schiste calibrées ; toit à longs pans et croupes ; sous-sol auquel on accède par la façade rue des Ardoisières ; un étage carré dont les fenêtres créent des travées avec le rez-de-chaussée sur toutes les faces ; la lucarne, sur la façade ouest est un ajout récent. Cette maison, construite à la limite des 19e-20e siècles, était une boulangerie dont la partie artisanale était située en perpendiculaire au logis : on y a conservé le four.
6, rue Sainte-Anne, maison, vers 1900.
Maison de plan massé construite vers 1900 ; façade principale orientée à l’ouest ; murs en moellons de schiste, encadrement des baies en pierre de taille de schiste non calibrées ; élévation à deux travées, celle de gauche étant surmontée d’une lucarne ajoutée récemment.
12, rue Sainte-Anne, maison, 2e moitié 19e siècle.
Petite maison de plan massé construite dans la seconde moitié du 19e siècle ; façade principale orientée à l’ouest ; murs en moellons de schiste, linteaux des porte et fenêtre en bois (moderne pour la porte) ; maison à pièce unique en rez-de-chaussée ; haut surcroît qui était éclairé autrefois par une gerbière incluse sous le toit aujourd’hui remplacée par une lucarne ; linteaux de bois (rénovation).
Rue Sainte-Anne, croix de chemin, 4e quart 19e siècle.
Croix monolithe en granite sur soubassement de maçonnerie de schiste couvert d'une plaque de schiste. Fût de section carrée à empattement. La croix a été taillée dans une table d'autel ; niche à statuette dans le soubassement.
Fontaine et lavoir d'I, 19e siècle.
La fontaine, de plan carré, est couverte d'une voûte pyramidale de moellons de schiste en tas de charge ; elle abrite dans le mur du fond une niche à statuette.
(M. -D. Menant)