Dossier d’œuvre architecture IA35022560 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Rennes
Quartier Villeneuve (Rennes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rennes ville - Rennes ville
  • Commune Rennes
  • Dénominations
    quartier
  • Parties constituantes non étudiées
    cercle, église, école, cinéma, jardin public, rue, lotissement, manoir, square, garderie d'enfants, église paroissiale, prison, caserne

Le quartier de Villeneuve trouve son origine, à la fin du 19e siècle, dans le projet urbain élaboré par le propriétaire de l'ancien manoir de Villeneuve, M. Vaudois. Ce projet, modifié et poursuivi par son neveu, René Amiot (entrepreneur à Rennes et à Brest) aboutira au classement dans la voirie urbaine, en avril 1887, de plusieurs voies est-ouest qui en forment l´ossature et contribuent à sa connexion avec les quartiers voisins, l´ancien faubourg de la Madeleine à l´ouest, et le quartier Prison-Sud Gare à l´est.

Il est d'abord conçu comme une extension du faubourg de la Madeleine, sur lequel il s'appuie, ainsi que l'indique l' emplacement prévu pour la construction de l'église. La municipalité proposera pour celle-ci une parcelle îlot bordant la route de Nantes au lieu de l'emplacement projeté par M. Vaudois, sur une place au nord-ouest de l´ancien manoir de Villeneuve.

Réalisé en concertation avec la municipalité, pour obtenir la prise en charge de la voirie mais également l'aboutissement positif de son projet, freiné par la présence de plusieurs propriétaires, le quartier de Villeneuve est une entité forte par sa cohérence urbaine et architecturale, comme par l'importance de ses équipements (église, écoles, crèche et jardin public).

L´ouverture d'un réseau secondaire, constitué d´axes nord-sud parallèles (rues André-Désilles, Etienne-Dolet, Général-Margueritte) permet la desserte du lotissement, prolongeant lentement vers l´est, jusqu´à la rue de l´Alma, une urbanisation livrée à la concurrence de plusieurs spéculateurs.

La construction de la prison départementale, à partir de 1898, puis de l´église des Sacrés-Coeurs, enfin de la caserne Margueritte, obligera la ville à s´impliquer dans l´élaboration et la réalisation d´un réseau cohérent, avec en particulier l´ouverture de la rue Général-Margueritte.

Doté d´équipements publics (école, crèche, jardin) dans les années vingt, mais également d´une nouvelle école privée, en 1934, le quartier de Villeneuve est un quartier populaire où l´essor du logement individuel est favorisé par les lois sur l´habitat social à la fin des années vingt. C'est un des rares quartiers disposant d'un cinéma, aménagé dans l'ancienne salle des fêtes de l'école Saint-Joseph en 1950, aujourd'hui disparu.

Le lotissement du domaine de Villeneuve par l'entrepreneur brestois René Amiot inaugure le développement du quartier, à partir de 1885. La création d'un réseau de voies reliant l'ancien faubourg de la Madeleine et la rue de l'Alma, qui longe la nouvelle maison centrale, débute en 1886 avec le classement dans la voirie urbaine de 4 voies est-ouest (rues Paul-Féval, Ange-Blaise, Ginguené et boulevard Jacques-Cartier). La construction d´une église paroissiale, projetée dès 1908, relancera le développement du quartier, également favorisé par la construction de la rue Général-Margueritte, décidée en 1911. La construction de la prison départementale, puis d´une nouvelle caserne, favorisent le prolongement du boulevard Jacques-Cartier jusqu´à la rue de l´Alma. L´intervention de la municipalité entre les deux guerres est marquée par l´ouverture d´une école et d´une crèche municipale, enfin d´un square, sur les terrains de l´ancien manoir de Villeneuve, acquis par la ville en 1920. En 1932, une école privée est construite, au sud-est de l´église. L'achèvement de la rue Ginguené, en 1931, permettra de mettre le quartier en communication avec la rue de Nantes. En 1950, un cinéma est aménagé dans l´ancien patronage de l´école Saint-Joseph.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Principale : 1ère moitié 20e siècle

Secteur urbain délimité au nord par la voie ferrée, au sud par les parcelles bordant le boulevard Jacques-Cartier, à l'ouest par la rue Lobineau, enfin à l'est par les parcelles bordant la rue du Général-Margueritte. Il est structuré par un réseau de voies dense mais hiérarchisé ; les axes forts qui assurent sa jonction avec les quartiers voisins sont les voies est-ouest, les axes secondaires traversants sont les voies nord-sud. Une église, deux écoles, l'une privée et l'autre municipale, une crèche municipale et un square constituent les équipements du quartier. La caserne et la prison forment des entités périphériques.

Données complémentaires architecture Rennes

  • DENO
  • HYPO
  • PHYPO éléments structurants ; manoir ; église ; prison ; caserne
  • NOTA
  • SCLE1 1910 vers
  • IMPA
  • CBATI
  • IMBATI
  • PERP
  • PASSAGE
  • ESPAL
  • ESPAP
  • TAPA
  • BOUTIQ
  • NACC
  • AUTO
  • ACC1
  • ACC2
  • ESCAFO
  • ESCAPO
  • RDC
  • ETAGE
  • ENTRESOL
  • COMBLE
  • ATTIQUE
  • TRAV1
  • TRAV2
  • TRAVANGLE
  • MUR
  • ANGLE
  • ORIEL
  • BALCON
  • IAUT sans objet
  • ICHR typicum
  • IESP unicum aire d'étude
  • ICONTX structurant
  • ITOPO site de périphérie
  • PINTE
  • POS sans objet
  • SEL étudié
  • PART
  • NATURE résidentiel
  • RESEAU réseau principal limitrophe
  • MORPHO trame en rues orthogonales
  • IMPBA sans objet
  • SURF
  • LOTS
  • VOIES
  • PRESC
  • VEGETAL
  • OBS
  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée

Documents figurés

  • [1911]. Prolongement de la rue Lobineau, 2e projet, dessin par Perré ingénieur, 1911 (A. C. Rennes).

  • [1920 ca]. Eglise des Sacrés-Coeurs et prison départementale, carte postale, 1er quart 20e siècle, in Rennes et pays de Rennes en 1900, Cesson : Jean-Luc et Jean-Marie Boure éditeurs, Mémoire photographique de notre siècle, 1992.

    Archives municipales de Rennes
    p. 48
Date(s) d'enquête : 1999; Date(s) de rédaction : 1999