Le logis de La Motte, le Prieuré et l´église forment le coeur historique de la ville. En 1892, Auguste Regnault reconstruit une église, à l´emplacement de l´ancienne. La deuxième moitié du 19e siècle est une période décisive pour l'évolution du bourg de Noyal. L'arrivée du train en 1857, l'implantation d'une laiterie en 1873 (rue Julien Neveu) et d'une brosserie en 1895 (boulevard Pierre Barbot) enrichissent la ville. Des logements ouvriers (8 rue Charles Hardouin) se construisent ainsi que des belles demeures, de type villa suburbaine (14, place de l´Hôtel de Ville). Des recherches poussées permettraient de savoir qui en étaient les propriétaires (nom, profession, etc.). Des commerces se développent pour accueillir la population arrivée par le train et pour répondre aux demandes de ces nouvelles classes sociales (hôtels de voyageurs, restaurants, cafés, etc.). Le bourg s´étend encore aujourd'hui par la construction de lotissements. Des écarts sont ainsi englobés au bourg (la Planche, le Pâtis Simon, les Forges, etc.). Deux ensembles de maisons, visible sur le cadastre de 1850 ont été détruits pour aménager des parkings, place de l'hôtel de ville et rue Charles Hardouin. Les constructions : Plusieurs périodes de construction sont identifiables : - du 15e siècle au 16e siècle, il ne subsiste que peu d'édifices (le Prieuré, récemment restauré ; un ancien manoir, impasse du guet ; l'alignement de maisons, rue Charles Hardouin) - quatre bâtiments sont du 17e siècle : 7 place de l'Hôtel de Ville, le logis de La Motte, 1 rue de Brécé et les 10, 12 et 14 rue du Stade - le 18e siècle est représenté par une seule maison située au 18 rue de Brécé qui daterait de 1730 d´après la tradition orale - les 19e et 20e siècles sont caractérisés par des maisons à travées, des maisons de ville ou des maisons à boutique aux décors de brique essentiellement situées dans le centre bourg.