Le dessin de Jan Bouricquen, réalisé en 1614, montre là un tombeau, sous une verrière aux armes des Carman ; il ne présente qu’une seule face puisqu’il est encastré dans un enfeu surmonté d’une accolade ; à droite, un bénitier. Il s’agit là d’un tombeau destiné à la famille de Carman, dont les armoiries portées par des anges sur la face principale retracent l’histoire des alliances.
À gauche, un ange porte : mi-parti, au 1 : d'or au lion d'azur (famille de Carman) ; au 2 : écartelé, en a : d'azur à la tour d'argent portée par une roue de même (famille de Lesquelen) ; en b : d'or au lion d'azur. L’alliance entre les familles Carman – Lesquelen eut lieu à la fin du 13e siècle.
Au centre, deux anges portent l’écartelé Carman – Lesquelen.
À droite, un ange porte : mi-parti, au 1 : écartelé, en a : d'azur à la tour d'argent portée par une roue de même ; en b : d'or au lion d'azur (famille de Carman-Lesquelen) ; au 2 : d’argent à l’écu d’azur accompagné de 6 annelets de gueules en orle (famille de Pennaneac’h). Tanguy de Carman, présent au traité de Guérande en 1381, avait épousé Marguerite de Pennaneac’h, ce qui explique ces armoiries.
Mis à part l’enfeu, il ne subsiste que la bordure à décor de vigne que l’on a remonté dans un autel à une date indéterminée.
Famille de Carman.